lundi, avril 28, 2008

Muffins Chocolat Blanc Noix de Coco

J'ai un petit cahier rouge qu'une Gourmande Bleue m'a offert l'an passé. Il me sert à écrire mes petites recettes maison ou mes "trucs", comme disent mes enfants. Rares sont mes essais qui finissent dans ce cahier -je n'y mets que les adorées de toute la famille- et rares sont ces recettes sur le blog. J'y ai quelques recettes de muffins, pas beaucoup car c'est difficile de faire un très bon muffin je trouve. J'en fais surtout de bien parfumés, peu sucrés et nourrissants pour le petit-déjeuner, à l'exception de ceux-ci, plus gourmands, les muffins baptisés "Galak", au chocolat blanc et à la noix de coco. Mon intention était vraiment de retrouver le goût du Galak de mon enfance. Je n'ai pas cherché à trop limiter le sucre cette fois, juste à trouver un bon équilibre pour nous régaler ;-)

Le Muffin Monday # 8 a lieu chez Guylaine jusqu'au 25 mai et je suis l'une des heureuses élues membres du jury de cette édition au Chocolat. A vos caissettes!

Ces Muffins participent à un autre jeu qui lui aussi a lieu dans la cuisine de Guylaine, dont le thème est le lait ribot ce lait fermenté qui fait des merveilles en pâtisserie.

Muffins Chocolat Blanc Noix de Coco

Ingrédients pour 16 muffins:

- 2 tasses de farine ou 280g
- 2 cuil à café de levure
- 1/2 cuil à café de sel
- 1/2 cuil à café de bicarbonate de soude

- 1 et 1/2 tasses de noix de coco bio non sucrée et très finement râpée (soit 360 ml ou 110 g)
- 1 tasse de pépites de chocolat blanc (environ 200 g)

- 90 g de beurre fondu
- 2 oeufs
- 1 et 1/2 tasses ou 360 ml de lait ribot à température ambiante
- 1/2 tasse de sucre blanc ou 75 g
- 1/2 tasse de sucre brun ou 75 g
- 1 et 1/2 cuil à café d'arôme vanille

- quelques lamelles séchées de noix de coco (bio) pour décorer

Méthode:

Préchauffer le four à 375 F ou 190 C.

Mélanger les 4 premiers ingrédients, les tamiser.

Fondre le beurre; battre légèrement les oeufs; ajouter le beurre aux oeufs. Ajouter les sucres, la vanille et le lait ribot.

Verser sur le mélange sec. Mélanger doucement sans plus. Il ne faut pas trop mélanger.

Verser dans des caissettes dans des moules à muffins, ou directement dans des moules à muffins graissés; décorer de quelques lamelles de noix de coco; enfourner et augmenter la température à 400 F ou 205 C. Cuire de 15 à 18 minutes ou jusqu'à ce qu'un cure-dent inséré au centre d'un muffin ressorte propre.

Retourner délicatement sur une grille, et laisser refroidir complètement avant de déguster.

Enjoy!

jeudi, avril 17, 2008

Pain Italien à la Tomate



SPRING! (le printemps) est arrivé

Pour la première fois cette année, le thermomètre a affiché une température au-dessus de zéro à notre réveil (comprendre 0 et quelques dixièmes de degrés). Les filles laissent tomber leurs Uggzz (les UGG locales); elles roulent leurs jeans jusqu'aux genoux, et assortissent leurs doigts de pieds aux couleurs de leurs tongs. Parce qu'ici, au Minnesota (et oui, c'est fini les vacances à Chicago, alors bien sur, comme la bonne minnesotane que je suis devenue, je me remets à parler du temps !), les températures printanières prennent leur temps pour arriver, alors on leur fait la fête comme si c'était déjà l'été.

Moi qui suis plus frileuse que mes amis descendants des Vikings, c'est surtout en cuisine que je fête le printemps comme si c'était l'été. Dans l'un de mes vieux livres chinés à droite à gauche pour 1 dollar, j'ai trouvé cette recette de Pain Italien à la Tomate. A part la Challah, la Brioche et le Pain au Levain, il est rare que je refasse régulièrement le même pain tellement il y en a à tester. Je compte bien faire de celui-ci le pain phare de la saison Printemps/Eté 2008.

C'est un pain de mie si moelleux. La purée de tomate constitue une bonne partie des liquides dans les ingrédients. Les herbes aromatiques rendent la jolie mie orangée encore plus appétissante. Elles doivent être fraîches pour ne pas écraser la saveur subtile de la tomate. Les herbes sèches ont un parfum trop puissant et ne rendent pas les mêmes jolis mouchetis verts dans la mie. Pour cette fournée j'ai utilisé un beau persil italien (du persil plat); l'aneth ou l'origan frais conviennent aussi très bien.
Il me tarde que la pleine saison des tomates arrive afin d'utiliser les plus mûres du jardin. Le pain sera encore meilleur.

Pain Italien à la Tomate

Ingrédients:

- 2 cuil à café de levure de boulanger sèche
- 1/2 tasse, 120 ml d'eau tiède
- 1 et 1/2 tasses de dés de tomates bien mûres et pelées (360 ml)
- 2 cuil à soupe de sucre (au goût et moins si les tomates sont très sucrées)
- 2 cuil à soupe d'huile végétale au goût neutre
- 1 cuil à café de sel
- 1 à 3 cuil à soupe d'herbes fraîches ciselées (3 pour des herbes au goût modéré; 1 pour des herbes très aromatiques)
- 3 1/2 à 5 tasses de farine, soit 490 à 560 g de farine *

* les tomates ne rendent pas toutes la même quantité d'eau; commencer avec 3 tasses et demi de farine et ajuster.

Méthode:

Dans un grand récipient ou bien dans le bol du robot pétrisseur: dissoudre la levure dans l'eau tiède.

Réduire les tomates en purée.
A la levure, ajouter la purée de tomate, le sucre, le sel, l'huile et les herbes. Mélanger.

Ajouter ensuite la farine jusqu'à ce que la pâte soit bien souple et ni trop sèche, ni collante; pétrir 5 à 6 minutes. Dans le robot, commencer avec 3 tasses et demi de farine (490 g), et ajouter de la farine par cuil à soupe à la fois jusqu'à ce que la pâte se décolle du bol; pétrir encore 2 minutes.

Graisser un grand récipient très légèrement; y transférer la pâte puis couvrir avec du film alimentaire et laisser doubler de volume dans la pièce la plus chaude (mais pas en plein soleil l'été!) pendant environ 1 heure à 1 heure 30 (la durée nécessaire est fonction de la température ambiante).

Avec le poing, dégonfler la pâte dans le bol avant de la transférer délicatement sans la déchirer sur un plan de travail légèrement fariné. Découper la pâte en autant de morceaux souhaités à l'aide d'un coupe-pâte ou d'un couteau (il ne faut jamais déchirer la pate à la main).
On peut, par exemple, prélever 6 morceaux de 160g environ; les étendre en brins de longueur moyenne et tresser 2 tresses de 3 brins pour deux petits moules/barquettes à pain de 18 x 10 cm (pour les tresses, il suffit de bien pincer les trois extrémités à la fin du tressage et les ramener légèrement vers l'intérieur de la tresse avant de déposer celle-ci doucement dans le moule - je pose du papier sulfurisé dans les moules). On peut aussi faire de plus gros brins et tresser un pain qui ira dans un moule à cake standard.

Avec le reste de pâte, on pourra prélever des morceaux de la taille d'une balle de golf et façonner des boules en ramenant la pâte vers l'intérieur, en-dessous, puis en scellant bien l'ouverture en-dessous en pinçant un peu. On peut aussi s'amuser à faire une jolie couronne de ces boules, et façonner une tresse avec le reste de pâte...

Couvrir le tout d'un linge, ou mieux d'une cloche (un ou plusieurs grands saladiers par exemple). Fariner légèrement les pâtons si on utilise un linge de sorte que celui-ci ne colle pas à la pâte. Laisser doubler de volume pendant 30 à 45 minutes, dans la pièce la plus chaude.

Cuire dans un four préchauffé à 400 F, 205 C, pendant une quinzaine de minutes pour les petits pains, les retirer puis cuire 15 minutes de plus pour des petites tresses, en baissant la température du four à 350 F, 180 C, et encore 5 à 10 minutes de plus pour un grand pain. Ne pas hésiter à couvrir légèrement d'une feuille d'aluminium si la croûte brunit de trop.

Refroidir sur une grille. Goûter un petit pain encore tiède!

En plus de sa beauté, sa moelleusité, et sa saveur originale, j'aime qu'on puisse déguster ce pain d'une multitude de façons.

Je l'emmènerai au grand pique-nique de Murielle et Stanislas, à La Table Monde, en mini sandwichs, ou bien en petits pains ronds pour accompagner les rillettes ou le fromage frais (j'ai des envies de rillettes en ce moment!!!).

Il est sucré et cela surprend nos sens visuel et gustatif car nos préjugés nous trompent: d'après la couleur et les petites herbes, on s'attend plutôt à un bon parfum provençal qui n'est pas vraiment. Il est délicieux et original toasté et servi à un petit-déjeuner, ou encore mieux, un brunch.

Grillé en Croques au jambon gruyère et champignons, c'est si simple et c'est si bon.



mardi, avril 15, 2008

CHICAGO


A chaque fois que je ferme le blog pour les vacances, j'ai du mal à rouvrir la porte. Je tourne en rond autour des recettes qui attendent leur tour, je commence un billet sur les dites vacances, billet qui reste à l'état de brouillon car finalement je ne peux m'empêcher de choisir une recette. Tout cela est passionnant ;-) Je veux juste vous prévenir: cette fois, je m'en tiens à mes vacances et c'est un long, très long billet qui résume Chicago d'avril 2007, mon billet d'il y a 1 an, et Chicago cette année. Bon courage, enjoy ;-)


CHICAGO


Comment imaginez-vous cette ville? Moi j'imaginais volontiers rencontrer l'esprit d'Al Capone et du beau Eliot Ness à l'angle des rues stylées de Lincoln Park ;-)

Chicago est depuis longtemps devenue une ville complètement à l'opposé de l'image noire et sulfureuse de la prohibition. C'est une belle ville qui dégage une puissante aura positive et extrêmement dynamique, une ville souriante avec des gens pressés mais néanmoins ouverts, des commerçants accueillants; et surtout une ville dotée d'une immense richesse culturelle et artistique.

Chicago vient du mot indien Potawatomi "Checagou" ou "Checaguar", c'est-à-dire oignon sauvage ou marécage, ce qui en dit long sur le paysage avant développement de la ville.
Née dans les années 1800, ce n'est qu'au milieu du siècle que Chicago connut un puissant essor économique et démographique. Mais cette croissance s'arrêta net en 1871 quand la ville subit un évènement des plus dramatiques. Un incendie se déclara dans un hangar en ville. Il se propagea rapidement aux maisons dont les structures étaient majoritairement en bois, faisant plus de 300 victimes, détruisant pas moins de 18 000 bâtiments, et laissant à la rue 100 000 Chicagoans. Cette catastrophe changea radicalement la destinée de Chicago en direction d'un meilleur développement. Les projets affluèrent immédiatement après les ravages grâce aux fonds des spéculateurs et industriels. On parle d'un baptême par le feu pour cette ville bâtie sur des prairies marécageuses, et qui, après l'incendie ravageur, s'est reconstruite en un fantastique musée de grattes-ciels. Aux alentours des années 1860 l’invention concomitante de l’ascenseur et de l’architecture métallique donna aux architectes les moyens de vaincre la hauteur. Tout cela donna naissance au premier gratte-ciel: en 1885 Chicago offrit aux Etats-Unis et au monde entier son premier "skyscraper, le "Home Insurance Building". Ce fut le premier d'un magnifique ensemble de buildings tous aussi superbes dans leur style et dans leurs différences. Cet énorme bouquet architectural donne un charme fou, unique, à la ville.


Première surprise dès mon arrivée, c'était il y a presque un an:

La limousine m'attendait pour un tour de la ville...vous ne me croyez pas? Bon...

L'an dernier en avril nous avions été accueillis par une ville en pleine effervescence un samedi après-midi chaud, estival même. Chicago est célèbre pour ses Musées, nous les découvrirons une autre fois. Compte tenu du temps splendide, nous avions goûté à l'ambiance des rues à cette époque idéale encore peu touristique. Quelques arrêts dans les boutiques chics de Michigan Avenue dans le quartier de Magnificient Mile, les Champs Élyséens de Chicago, puis direction Millenium Park.

L'ambiance est détendue. C'est le printemps. Les températures sont enfin tièdes; des passants en profitent pour commencer une partie d'échecs avec un inconnu. Cela me rappelle une chose qui m'avait frappée à mon arrivée, et me frappe toujours d'ailleurs: c'est la facilité et la gentillesse avec lesquelles les Américains du Midwest communiquent, que ce soit par la parole ou par le regard. N'envisagez pas de marcher en évitant le regard d'autrui comme on a trop tendance à faire. Un sourire, un regard même un mot, peu importe, mais pas d'indifférence.

Première attraction à Millennium Park, Crown Fountain.

Comment résister à ces visages apaisants et sympathiques, changeants à intervalles, et d'où sort, de temps en temps une cascade d'eau, attendue avec autant d'amusement par les petits et les grands. Ce sont deux tours de pavés de verre de 15 mètres de haut se faisant face, sorties tout droit de l'imagination du sculpteur espagnol Jaume Plensa. Entre les deux tours l'eau s'écoule et transforme le sol de granite noir en un grand miroir urbain. Plensa et "The School of the Art Institute of Chicago" ont enregistré le visage de plus de 1000 résidents de Chicago. Il est prévu d'agrandir cette collection au fil du temps afin qu'elle reflète l'évolution sociale de la ville.

Deux des trois petits Confiture Maison se rafraîchissent au pied des tours. Après la cascade, une pluie torrentielle se déversera du sommet.

Toujours à Millenium Park pour admirer une sculpture interactive de Anish Kapoor (GB) faite en acier inoxydable poli, et particulièrement aimée des habitants de Chicago -que l'on adore aussi-: "Cloud Gate". On la surnomme le Haricot, "the Bean", à cause de sa forme.

Les skyscrapers en fond sur la photo précédente se reflètent de ce côté de Cloud Gate.

La police montée se désaltère. Rien de surprenant, il a fait chaud ce week end.

Retour vers le quarter Magnificient Mile; vue du Pont Michigan Avenue Bridge sous lequel coule la Chicago River.

De l'autre côté de la rivière Chicago, deux bâtiments célèbres: en face le Chicago Tribune; à gauche le Wringley Building édifié sur un site historique, puisque ce fut là que le missionnaire Jacques Marquette et l'explorateur Louis Joliet installèrent leur premier campement à l'ouest des Grands Lacs dans les années 1670. C'est aussi là que le Cavalier de La Salle, un peu plus tard, planta le drapeau de la France, au nom du Roi.

Un immeuble de style rétro, des lampadaires d'une autre époque...

... un contraste entre deux styles opposés pris au hasard parmi des centaines.

Nous faisons une visite éclair des malls luxueux de Michigan Avenue (les galeries marchandes); la recette du jour à Williams Sonoma est française: La Soup au Pistou.

Pause snack au Nord de Michigan Avenue dans la jolie boutique Hershey's, la marque célèbre pour ses "kisses", des petits chocolats au goût de lait caillé. Miss Confiture Maison m'a fait remarquer que je devais être la seule à ne pas les aimer aux US; c'est dire comme les kisses sont populaires!

Un petit cupcake aux couleurs des bonbons (qui me font autant envie que les kisses en réalité ;-) ).

... ou une plaque de chocolat de 5 livres, la plus grosse au monde si l'on de fit à l'emballage. Cinq kilos de chocolat Hershey's... mon cauchemar! Mais je reconnais volontiers que Hershey's sait faire autre chose que du chocolat au goût de lait caillé: celui au chocolat noir et cranberries (bio), ou encore aux myrtilles et amandes est délicieux.

Une plage au bord du lac Michigan. Certains ont déjà sorti les maillots de bain, pendant que d'autres font une sieste sur l'herbe du parc alentour.

Au niveau de l'embouchure de la rivière Michigan une grande avancée, la Navy Pier, propose quelle que soit la saison, une multitude d'attractions: des manèges, une patinoire, un Musée des Enfants, des restaurants et des bars, des bateaux d'excursion, des concerts, un théâtre...

Vue depuis l'entrée de Navy Pier.

De l'autre côté de Navy Pier, la vue de la ville montre la plus haute tour au monde, la Sears Tower (la tour aux deux antennes et non celle en premier plan qui parait plus haute). Sears Tower est la plus haute ou la deuxième plus haute au monde après les Tours Petronas de Kuala Lumpur. Cela dépend si l'on parle de la hauteur des 110 étages (442 mètres), ou bien de la hauteur jusqu'à la pointe au sommet, antennes comprises (527 mètres).

La Sears Tower est si haute qu'elle est encore visible du quartier asiatique, China Town.

Je ne connais pas ces produits chinois et mes origines vietnamiennes ne m'aident pas.

J'achète tout de même des nouilles, de la sauce aux haricots, pour accompagner des rouleaux de printemps, du chou macéré pour les soupes. Puis nous déjeunons sur place. Nous essayons de déjeuner le plus souvent possible dans les quartiers ethniques lorsque nous visitons une ville américaine. Cela nous permet de très bien manger tout en goûtant à des cuisines variées.

Nous nous dirigeons ensuite vers "The Loop", la boucle en français. Il s'agit du centre historique de Chicago et le quartier des affaires, le deuxième plus important du pays après Midtown, Manhattan.

Le Loop surnommé ainsi autrefois à cause des rails de tramway entourant le quartier, est à présent délimité par le train surélevé, le "El".

Nous voici arrivés aux pieds de l'impressionnante Sears Tower, la géante, qui fait beaucoup d'ombre dans le quartier.

Marina City, les Marina Towers
Un style kitschissisme, encore jamais vu en ce qui me concerne. Ce sont deux tours identiques qui ont été construites dans les années 60 dans le but de freiner le départ des classes moyennes de la ville. C'est une ville dans une ville avec, dans chacune, 450 appartements dans les 2 tiers supérieurs, autant de places de parking au premier tiers, des magasins, des restaurants, une piscine, une patinoire, un cinéma, un bowling, des bureaux... C'est comme vivre au-dessus d'un mall. Les tours qui ressemblent à des épis de mais géants sont surnommées "Corn on the Cob".

Quand on allait au cinéma dans des palaces...
On du mal à imaginer que ce beau bâtiment de style rococo était un cinéma au début du 20ème siècle. C'est un théâtre à présent.

En contraste: le James R. Thompson Center aux murs et au toit de verre, diffère des autres bâtiments du Loop qui eux sont rectangulaires et tout en hauteur. Il cotoye les colonnes corinthiennes de l'Hotel de Ville.

Le Harold Washington Library Center, la plus grande bibliothèque des Etats-Unis. Elle renferme une collection de plus de 50 oeuvres d'art, dont l'ensemble célèbre la richesse et la variété culturelle de Chicago.

Sur La Salle street, le Chase Plaza: un building, deux styles
Afin de conserver le style particulier de La Salle street, seuls les 4 premiers étages de pierre de l'immeuble Otis (datant de 1912), ont été conservés. Les 12 autres étages et l'intérieur ont été démolis et remplacés par une structure de verre et de grillage d'aluminium peint en bleu.

Bank of America
Ce Temple du Commerce a été construit au milieu des années 1920. Nous n'avons pas pu le visiter, c'est dommage car au 1er étage le "Hall of Banking" est beau a couper le souffle. Il nous transporte, m'a t-on dit, dans un Temple Romain du 2ème siècle.

Le Chicago Board of Trade, l'un des centres de trading les plus importants au monde, est un immeuble Art Déco de 45 etages. A son sommet trone une statue de Ceres la déesse de l'agriculture et des moissons, evoquant le marché des matières premières.

Le Temple Chicago, le quartier général d'inspiration gothique de la First United Mehodist Church. Le bâtiment à lui seul est déjà très impressionnant pour une église, mais imaginez-le s'imposant au coeur du quartier des affaires de The Loop...



L'Eglise Saint Peter's
Un style baroque, pour cette église catholique construite au milieu du 20ème siècle. La très grande sculpture du Christ sur la Croix ("The Christ of The Loop") remplit complètement l'arche gothique et saisit tant par sa taille que par son contraste avec la simplicité de la facade. L'intérieur est tout aussi saisissant.


La faim nous amène à l'ouest de The Loop, à l'angle de Jackson et Hastled dans le quartier de Greektown ou mon amie Maria, d'origine Grecque, nous a conseillé de gouter à l'agneau chez Rodoty's et aux pains de la boulangerie/restaurant Artopolis.

Artopolis offre un choix intéressant de salades et plats en plus de viennoiseries et pains grecs.

Nous choisissons Rodoty's, l'un des plus anciens restaurants de Greektown. Juste en face, il y a un parking gratuit pour les clients du restaurant ce qui est bon à savoir en pleine ville!
En effet, l'agneau y est très bon. C'est une bonne adresse de cuisine familiale ou l'authentique ambiance méditerranéenne est un pur bonheur.

Pour les Foodies: Fox and Obel à l'angle de MacClurg et Illinois, en face de Navy Pier
Il s'agit d'une épicerie fine et d'un café ou l'on trouve de très bons produits frais (pains, fruits et légumes, viandes et poissons...) et les produits dont vous révez de trouver facilement en tant qu'expatrié francais, mais que vous ne pourrez jamais vous offrir à ces prix-là de toute facon ;-). Quoique... nous avons trouvé des galettes bretonnes pur beurre pour seulement 2 dollars le paquet! Pour le reste, c'est peut-être mieux de remplir les valises pendant les vacances en France ;-)

On ne trouve vraiment pas ces coquilles d'escargot facilement, meme dans une grande ville comme Chicago. I'm impressed ;-)

Les pépites Valhrona au poids... c'est pour qui ;-) ?

Parce qu'on ne voit pas un Hummer Limousine tous les jours...
Vous voulez voir comme c'est kitsch à l'intérieur-clic-?

Dans le quartier de Magnificient Mile et parallèle à Michigan Avenue, il y a Rush Avenue, la rue des restaurants (et un Trader Joe's près du magasin Nordstrom). Une fois n'est pas coutume, et vous allez comprendre pourquoi, nous choisissons une pizzeria: Giordano's.

Il y a trois specialités culinaires à Chicago: le Chicago Style Hot Dog (pain au pavot, saucisse de boeuf et moutarde, pickles, oignons, tomates, sport peppers et sel de celeri, mais jamais, JAMAIS de ketchup), l'Italian Beef Sandwich, un pain italien moelleux et de très fines tranches de roast beef, enfin la "Deep Dish Pizza" ou "Chicago Style Pizza", une pizza avec une pâte épaisse et profonde, et la garniture copieuse pour la remplir.

La grande pizza est bien suffisante pour 4 ou 5 personnes. Nous avons choisi une garniture tomates, oignons, poivrons, champignons boeuf et fromage. Je m'attendais à quelque chose de très gras et très lourd, et je me suis complètement trompée.

La sauce tomate est faite maison, cela se sent tout de suite. Les légumes rejettent leur eau comme on peut le voir ci-dessous alors que je m'attendais plutôt à une flaque d'huile. La pate est très bonne; pas grasse du tout, mais si épaisse...
La prochaine fois, nous testerons la Deep Dish Pizza de chez Gino's.

La balade 2008 se poursuit en intérieur avec, en bref, le Musée de la Science et de l'Industrie. C'est un beau musée qui a l'honneur et la chance de posséder le sous-marin allemand U-505, l'Unterseeboot 505 capturé par les Américains pendant la seconde guerre mondiale en 1944. Le commandant en charge de la capture, Gallery, était originaire de Chicago. C'est grâce à lui que le U-505 se trouve dans la ville. C'est superbe un sous-marin! L'histoire de la capture est si bien presentée mise en scène à l'américaine avec de belles lumières et musique que l'on s'y croirait.

Pour nourrir les membres de l'équipage pendant 100 jours 12 tonnes de nourriture étaient chargées à bord. La petite cuisine du sous-marin ne pouvait contenir qu'une seule personne. Le cuisinier devait tenir les comptes précis du poids des denrées utilisées chaque jour et du lieu de leur stockage afin que l'officier chargé de la plongée puisse en tenir compte pour l'équilibre du sous-marin.

Un autre musée très populaire à Chicago: le Field Museum, le musée d'histoire naturelle. La célébrité est Sue, le squelette de Tyrannosaurus rex le plus grand et le plus complet au monde.

Lincoln Park Zoo
Ce superbe zoo, gratuit toute l'année, est mon coup de coeur. Arachnophobes sévères s'abstenir: les araignées n'y sont pas en cage. C'est l'une des originalités du site.

L'année dernière, sur le chemin du retour, nous nous sommes arretés dans un AW Restaurant, la plus ancienne chaîne de restauration rapide aux Etats-Unis. Le décor valait bien l'arrêt...

... le shake aussi!

Et pendant que j'y suis, je vous montre le Banana Split Choco/Pecan/Pistache auquel j'ai cédé au Finnigan's Ice Cream Parlor du Musée de la Science et de l'Industrie, un charmant Glacier au décor des années 1900.

To be continued...


Comme j'aimerais publier le plus de recettes avant de prendre à nouveau quelques jours de congé, je vais essayer de publier beaucoup plus qu'à mon habitude, et pour y arriver essayer d'être beaucoup moins bavarde (qu'à mon habitude aussi!).
A très bientôt!